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D'émois en transcendance je descends les profondeurs de sa gorge brûlante, sirop de son délice qui s'immisce en sucre de mon désir pour les sensations uniques que me procurent le coït. Mutine sa langue câline lustre la perle enfermée sous le rempart velours qui s'écarte sur le théâtre de la quintessence. Le galop équestre emporte en sa cambrure le murmure rupestre dans l'infinie prairie. Fraîcheur et sueur s'entremêlent en une jungle aux senteurs boisées, ai-je voyagé ou suis-je restée ?Soir ou matin inspiration d'une peau ambrée dont le nacre ondule sous la lune où mes doigts dessinent la coquine lune. D'un regard langoureux il fait naître au creux de mon sternum un summum d'où jaillissent mille feux, ribambelle de dentelle orgueilleuse trouble son être, je joue les paresseuses. Les monts et les grottes de mon univers lui sont ouverts comme autant de tout-venant, une farandole de brocante des perles brillantes, de trésors de babioles. La vie et la mort se joignent pour donner au corps une idée d'éternité.

Ce soir,

05/03/ 2018

Recette du plaisir

    12/03/ 2018

Nos retrouvailles

19/03/ 2018

Ingrédients :


- Un lit chaud
- 2 corps différents (préalablement lavés)
- 500 grammes de caresses (ou plus)
- 50 grammes de baisers (ou plus)
- 1 banane pas trop mure
- 2 kiwis
- 2 pamplemousses (grosseur à volonté)
- 1 four préchauffé à feux doux
 
Préparation : 


- Introduire les 2 corps dans un lit chaud avec 50 grammes ou plus de baisers
- Enduire la surface des corps avec 500 grammes ou plus de caresses (en ajouter si pas assez sucré)
- Couvrir ces mêmes corps, en particulier la banane jusqu'à saturation (attention; ne pas faire de blanc en neige avec la banane! )
- Agitez, avec ménagement, les 2 pamplemousses, les faire dorer très légèrement sans les faire rougir
- Mettre la banane, préalablement chauffée, du bout des doigts dans le four a température ambiante
Essentiel : laisser les 2 kiwis non pelés à l'extérieur
- Manœuvrer la banane très délicatement en va et vient. La sortir de temps a autre et la retourner, afin de contrôler la cuisson : ceci afin qu'elle ne perde pas son jus.
-Extraire le jus de la banane, qui lui, doit rester dans le four. Retirer celle-ci avec légèreté.
-Pour achever le gâteau, laissez macérer dans les mains ou essuyer le surplus avec la langue, ceci étant laissé au choix de la cuisinière. 
*-Ne pas omettre de recommencer fréquemment la recette afin d'en savourer chaque fois davantage...*

Je le savais ; lorsque ses mains chaudes se sont posées sur mes hanches pour remonter le long de mon dos en une caresse si douce qu’elle en est presqu’un effleurement, mon corps s’est mis à trembler de bonheur et mon esprit a déconnecté de la réalité. Il est mon homme et rien jamais ne pourra me donner tant de frissons et tant de jouissance que lorsqu’il me fait l’amour.

Ce soir la il y avait plus de deux semaines que nous étions séparés et nous allions fêter nos retrouvailles ! Nos mains tremblaient en se joignant conscients tous deux des émois à venir, nos lèvres se sont à peine effleurées avant de se plaquer violemment en un baiser passionné où nos langues affamées du goût de l’autre s’entremêlaient en un sublime ballet humectant le pourtour de nos bouches avides qui se prenaient et se frottaient tour à tour, les yeux fermés sous l’extase de ses merveilleuses sensations qui accéléraient les battements de nos cœurs déjà affolés par l’envolée de nos corps vers la jouissance. Mais nous voulions que le chemin qui y parvienne soit long et ondule sous nos pas… il a dit : «  je t’aime » dans un souffle et mes reins se sont cambrés sous son bras, il accentue la pression et colle mes formes généreuses contre lui si bien que je ne peux ignorer à quel point il me désire… il emprisonne une fesse dans sa main et suit son contour jusqu’à mon entre cuisses, je ne respire plus… j’ai tant envie de lui que mon ventre me brûle au fer rouge et mon sexe se fait fontaine car je sais par avance les sensations folles qu’il me donnera lorsque sa langue viendra recueillir mon nectar, que ses doigts chercheront le plaisir extrême au plus profond de moi, alors je tressaille… il relâche légèrement son étreinte et, quittant le haut de ma cuisse vient caresser mon sein gonflé de désir à travers le tissus de mon pull se qui provoque bien involontairement un râle de plaisir, il me sourit et dans ses yeux brillent les promesses d’une félicité parfaite à venir : oui, ce soir il me donnera tout, ce soir ne sera pas un soir comme les autres ce sera le soir où je verrai s’accomplir mes fantasmes. Il me veut mais il n’est pas pressé il sait ménager ses effets et je fond sous son désir masqué en mouillant ma culotte comme une jeune débutante lors de sa première fois ; je ne peux pas bouger , je suis tétanisée par son regard de feu mais j’ai pourtant une folle envie d’ouvrir la porte à son sexe magnifique afin de pouvoir l’admirer, sentir sa douceur dans la paume de ma main, le voir se gonfler sous mes caresses douces et précises, ressentir son excitation, son plaisir ; il comprends toujours ce que je veux avant que je ne le lui dise, prend ma main doucement, la guide vers le renflement de son pantalon et la plaque contre son obélisque et je deviens reine de ses désirs, je décroche quelques boutons et rage après la ceinture qui me résiste quelque peu et d’un même geste fais tomber à ses pieds pantalon et caleçon, c’est un pur délice que je dessine sous mes doigts les rondeurs de ses petites fesses qui me font penser à des mandarines, j’aime croquer dans leur chair moelleuse, insinuer ma langue entre elles pour atteindre son trésor et sentir son anus s’ouvrir un peu plus à chaque passage de ma langue qui se fait plus coquine, fait le tour , va au milieu, revient sur les fesses et s’en retourne au petit trou où elle s’introduit un peu, juste assez pour l’entendre gémir, pour l’instant je me contente de caresser du bout des doigts ses fesses et son entre fesse,  je sens son sexe durcir dans ma main. Il chavire un peu et son regard se voile légèrement, sa main quitte ma taille et ouvre mon pantalon rencontrant le string de dentelle et de soie qu’il écarte pour venir caresser mon sexe rasé, il le trouve brûlant et mouillé comme il le savais déjà et me dit : «  tu es trempée ma chérie » la sensualité qu’il met dans cette simple constatation me fait jouir et à nouveau il me sourit et m’embrasse. Il sait bien l’effet qu’il me fait et je le soupçonne de s’enorgueillir… ses doigts caressent les lèvres de mon sexe et de son autre main il emprisonne mon téton gonflé et le pince sans ménagement je lui coule sur les doigts et il en introduit un en moi jusqu’à la première phalange, le fait tourner, le ressort, caresse la pointe de mon clitoris puis entre à nouveau ; mon bassin fait des mouvements langoureux d’avant en arrière afin de l’inciter à me pénétrer plus mais il ne l’a pas encore décidé il veut me faire languir, il veut me rendre dingue…

Nos retrouvailes 2

26/03/ 2018

Sa faculté à décrocher mon soutien-gorge d’une seule main m’a toujours surprise au vu que je n’y parviens pas moi-même, le pull a glissé le long de mes bras au-dessus de ma tête pour atterrir par hasard sur le dossier d’une chaise et nos pantalons ont été laissés gisant sur le sol en tire-bouchon. C’est nos corps nus qui se retrouvent maintenant l’un contre l’autre, enfiévrés, en demande urgente d’attouchements, nos mains courent sur nos peaux comme les caresses d’une araignée.  Nous étions empressés, mais aussi intimidés de retrouver la personne tant aimée, à qui l’on fait l’amour au moins une fois par jour, délaissée pendant deux semaines.  Mon homme m’a poussée sur le canapé de tissus et s’agenouillant devant sa déesse comme un chevalier,  il vint enfouir son visage entre mes cuisses  qu’il força tel le taureau, je sens déjà son souffle tiède sur mon intimité et j’attends que sa langue mutine vienne me déguster. Lorsque c'est le cas je pousse un cri de volupté ! Quelle douceur, quelle intensité, quelle perfections dans cette danse de la langue, je la sens partout à la fois et j’ai l’impression d’être pénétrée par un petit serpent agile, je coule sur ses lèvres et dans son gosier et il aime ce plaisir qu’il déclenche en moi. Soudain mes jambes se raidissent sous le choc de l’orgasme qui monte en moi comme une fusée, quelques tremblements nerveux me terrassent après ce premier dialogue avec l’amour de ma vie.  Le sadique ne veux pas en rester là...  jamais mon mec ne se contenterait de ne m’offrir qu’un hors d’œuvre ! Il se met debout et son sexe au garde à vous s’approche de mes lèvres ; comme il est magnifique ce sexe d’apollon, comme j’aime le sucer, bien que ma bouche ne peut le contenir en entier.  Je le lèche comme un cornet glacé,  je lève les yeux sur lui,  il a l’air bien et relax : dur de contenter cet homme,  quelle satisfaction lorsqu’on y parvient ! Alors en femme soumise au jeu de l'amour, je me remets à la tâche avec application : donnant de petits coups de langues sur les testicules bien rondes, fermes comme de petits ballons, remontant depuis la base jusqu’à l’extrémité faisant le tour du gland minutieusement, redescendant puis remontant par une autre face, c’est l’Everest que je grimpe ! Lorsque j’ai remonté les yeux,  il avait fermé les siens, je progressais nettement, écartant mes lèvres humectées,  j’emprisonne juste le sommet et pousse vers l’avant millimètres par millimètres, jusqu'à glisser ce superbe colosse qui écartèle, au fond de ma bouche ;  je ne tarde pas à le sentir cogner au fond de ma glotte, cependant,  il n’est entré qu’à moitié ; alors,  je penche un peu la tête, le fais basculer dans ma gorge, je suis au comble du bonheur quand je parviens à le faire pénétrer entièrement ! Je fais alors des mouvements de va et viens qui lui donne l’impression qu’il pénètre un autre sexe, cette fois il pousse un léger râle…ouiiii !  Ma main chatouille ses petits ballons que je sens se durcir , il se retire et repart dans les bas fonds de mon antre : il suce mon clitoris et pénètre deux doigt dans mon vagin, j’ai crispé mes mains sur le tissus du canapé qui est trempé ; cette sensation de légère douleur et de tension me fait râler de contentement ; je sens ses doigts forcer tous mes recoins à la recherche de mon plaisir et soudain je coule,  je le sens... lui aussi puisqu’il appuie encore pour me vider de ce liquide d’amour, il remonte en s’essuyant sur mon ventre qui palpite, vient m’embrasser langoureusement, je sens l’odeur mon liquide sur ses lèvres et cela me trouble,  je lui dis : «  je te veux », il tire alors mes jambes sur ses épaules me chargeant comme un sac et entre en moi d’un seul coup !

Nos retrouvailles 3

02 avril 2018

Je laisse échapper un cri étouffé ! Être ainsi possédée par ce démon au regard de feu, secouée sous les coups terribles de mon assaillant, remplie par ce monstrueux bélier qui vient frapper au fond de moi avec brutalité, telle une servante prise à la hussarde par son conquérant : me fais jouir intensément. J’aime que mon homme soit mon maître sexuellement (on inverse ce rôle avec facilité) . Je suis acculée au dos du canapé qui recule, malgré son poids, sous la force de mon butor, ses yeux fixés sur moi, me retienne plaquée au sol aussi bien qu’il fut s’agit de sa main sur mon cou, je ne sais pas si je fantasme ou si je suis encore là, dans ce salon chez nous, je me vois plutôt sur une table en chêne massif entourée de chaises à hauts dossiers de l’époque médiévale, au milieu d’une immense pièce en vieilles pierres, dont le seul ornement est une immense cheminée surmontée d’un bouclier d’argent portant les écusson de mon roi. Je ne suis plus maîtresse de mes pensées!  Il me fait l’amour et je fantasme sur lui ! Je ne peux dire combien d’orgasmes m’ont dévastée,  je me retrouve pantelante dans le creux de ses bras sous son merveilleux sourire,  d’une voix chaude et tendre qu’il me dit : « je suis là mon amour », je ne sais plus comment nous nous sommes retrouvés enlacés sur le canapé, il me semblait que la seconde précédente je hurlais sous sa furie… il rajoute, heureux : « j’ai joui ».  Je suis un peu honteuse, perdue dans ma folle jouissance cela m’a échappé.  Je me blotti au creux de son épaule et respire à pleins poumons l’odeur d’amour et de sueur qui émane de celui que j’aime et cela m’enivre, je lui caresse tendrement la nuque, les cheveux, le visage, les épaules, le dos et les rondeurs de ses fesses et petit à petit l’envie de lui reprend.  Je vois qu'il serait partant pour un second round.  Je me sens gonflée d’orgueil d’avoir un tel homme, que rien n’empêche jamais de me donner du plaisir ! Je courbe un peu la tête pour prendre dans ma bouche l’objet de mon désir mais je constate qu’il est loin d’être au top ; peu importe je le ferai grimper plus haut que les étoiles ! Je le prends tendrement entre mes doigts et le porte à ma bouche, l’odeur de sperme m’écœure un peu mais l’envie est la plus forte ;  je l’avale entièrement et le fait tourner frénétiquement dans mon palais avec ma langue jusqu’à ce qu’il atteigne des proportions qui ne me permettent plus ce petit manège, je serre alors la base de ma main qui imprimes des mouvements de va et vient rapides pendant que ma langue s’active sur la peau douce et fragile du gland circoncis, mes lèvres couvrent et découvrent tour à tour la hampe qui grandit . Il a rejeté sa tête en arrière et se laisse aller avec délectation à ma fellation, sentir ce sexe se dresser et grossir me fait beaucoup d’effet. De l’autre main je lui caresse les fesses et cherche la partie sensible, son anus pour l’ouvrir d’un doigt malin afin d’augmenter son plaisir : je sais qu’il aime ça ; je le trouve déjà ouvert à ma caresse et ça m’excite, j’introduis mon index en écartant le pourtour afin de ne pas le blesser et la douce chaleur de ce petit orifice m’étreint, l’émotion me gagne et mon amour sent mon vagin se lubrifier sous sa jambe sur laquelle je suis assise, il me caresse un peu les seins déjà durcis par ces petits jeux et retombe en pâmoison, je caresse délicatement les parois de l’étroit conduit tandis que je m’applique à le sucer profondément ; j’en ai mal à la mâchoire, mais j’adore lui faire plaisir et je sens l’intérieur de son anus s’humidifier sous mon doigt agile, c’est sûr il adore ça ! Je passe alors à la vitesse supérieure car je sens monter dans le creux de mes reins un orgasme fantastique et je voudrais qu’il jouisse avec moi, je suce frénétiquement ce sucre d’orge au goût d’amour, empoigne ses petits ballons durs que je presse du bout des ongles et glisse mon index dans son petit trou comme il glisse son sexe dans ma bouche et soudain je le sens se cambrer … comme je n’ai guère d’appétence pour le sperme, je le retire de ma bouche, me retire de son anus et à l’instant où ma jouissance se déclenche je reçois une giclée blanchâtre sur les seins. J’adore cette sensation à la fois de victoire et de don de soi. Je l’aime. Je pense que nous n’allons pas dormir cette nuit…

Nos retrouvailles 4
09/04/2018

Une douche s’impose assurément ; il semble que plus nous faisons l’amour et plus nous en avons envie, comme pris au piège de quelque sort. Certes il y avait la magie de l’amour, toutefois cela n’expliquait pas tout ; car bien des couples amoureux n’ont pas en eux cette frénésie de sexualité qui gronde en nous comme une lionne à l’aube de sa chasse. L’eau chaude ruisselle sur mon corps et je sens sous mes doigts savonneux la pointe encore durcie de mes seins, le bombé de mon ventre qui s’en ressent encore de l’assaut brutal de tout à l’heure, le duvet soyeux de ma caverne aux merveilles et le petit coquin de clitoris qui frémis encore sous une bulle de savon. Je suis en chaleur, je brûle de recommencer, de me donner encore à cet homme qui me fait tant jouir, suis-je nymphomane ? Mon homme dit que ceux qui pensent ça sont des « bande mou » et celles qui partagent leur opinion des « mal baisées » par la même occasion.  Je me laisse aller à la volupté de la douche chaude et de la douceur du savon sur ma peau lorsque le rideau s’écarte sur LUI… Le sexe dressé ! Je ne peux le croire ! Bien sûr je connais le pouvoir de mon amant, mais il arrive encore et toujours à m’étonner. Je lui dis : « tu es insatiable ! » il me sourit sadiquement et entre dans la douche... tout en me plaquant à lui me répond : « juste avec toi » ; mes fesses sont appuyées juste à la hauteur de son bassin et son puissant membre s’impose entre elles aidées par le savon il glisse entre mes cuisses tout en tendresse, me murmurant : «tu es belle, je te désire », je goûte chaque secondes comme un fondant.  Il me caresse amoureusement les cheveux descend sur ma nuque et mes épaules, m’embrasse dans le cou provoquant un doux frisson dans mon dos, sans le vouloir je cambre les reins, prend-il ça pour une invitation ? Sans doute, car il me connaît mieux que moi-même, tout en langueur il dessine chaque courbe de mon corps s’arrêtant sur les points sensibles : il ne va pas à mon sexe se contentant de sentir mon ventre palpiter, mes seins grossir de désir, mes bras se couvrir de frissons, mes jambes flageoler un peu, il épouse la courbure de mes reins qu’il aime tant et fais glisser son doigt comme un petit skieur sur de la poudreuse, il descend chaque fois un peu plus bas et je veux me coller à lui mais il me repousse gentiment il veut faire à sa manière, et soudain je pousse un cri : il vient d’introduire son doigt dans mon anus d’un seul coup, mais en toute douceur, si bien que je n’ai rien vu venir, d’instinct je resserre mes parois sur cet inquisiteur.  Il ne bouge plus, reste figé en moi immobile, il caresse ma joue et mon cou et me rassure : « ne t’inquiète pas mon ange, je ne te ferai pas mal, aie confiance en moi » je respire plus calmement et je m’ouvre peu à peu, il attend avant de bouger que je sois tranquille, rassurée, il commence alors à ressortir tout doucement, et alors que je m’apprête à refermer les portes après son passage, se réintroduit jusqu’au fond, je suis surprise mais ça n’est pas désagréable finalement, à chaque aller et retour mon anus s’ouvre d’avantage, il s’attarde à l’entrée pour l’ouvrir et lorsqu’il juge qu’il le peut il met un autre doigt, je n’aime pas cette sensation car elle me fait un peu mal, il le ressent et reste à nouveau immobile quelques secondes me caresses les seins me dit tout bas : « je t’aime mon amour laisse-toi aller » quelques secondes plus tard il peut bouger ses doigts en moi et je commence même à apprécier, cette fois il reste à l’intérieur se met à fouiller titille le fond du bout des doigts, quand il m’entend gémir de plaisir il caresse mon clitoris de son autre main, puis pénètre mon vagin de trois doigts, prise ainsi en pince crabe je ne suis plus que son esclave, je sens alors monter en moi un si puissant orgasme que je défaille, mon cœur bat comme les tambours japonais et mes jambes vacillent, il me retient en suspension empalée sur ses mains et mord vigoureusement mon épaule, la douleur me ramène à lu,i et je tourne la tête pour rencontrer son visage légèrement anxieux, je lui souris et il m’embrasse.  Je me promets de lui rendre la pareille ! Il se retire de moi, me sourit tendrement et prend le savon en mains, le fait tourner pour qu’il mousse et se met en devoir de me laver : il commence par le cou et les épaules en de légers massages, je me laisse faire les yeux mi-clos, il descend sur mes seins les soupèse et en fait le tour, passe son auriculaire dans mon nombril , glisse ses pouces de chaque côté de mon bassin, caresse mon ventre en petits cercles, je me noie dans le vert de son regard, il prend mes fesses charnues à pleine mains et les frotte vigoureusement, il repasse langoureusement sur mon anus comme des promesses à venir, puis nettoie les cuisses en les prenant entre ses mains faisant monter et descendre en serrant un peu, c’est tendre sans être romantique, il me lave c’est tout et je lui en veut déjà un peu de cette soudaine distance après l’intense orgasme qu’il vient de me donner, mais lorsque je le regarde je m’aperçois que ses yeux ont une toute autre expression qui est loin d’être de l’indifférence… Il me veut c’est écrit dans ses yeux comme s’il me le disait, alors je lui prends le savon des mains pour un instant enduit mes main de ce lubrifiant, le lui rend et prend son colosse dans ma main, je n’en fait pas le tour avec mes doigts, il est dressé vers le ciel tel un guerrier sur le champs de bataille prêt à m’emmener dans de folles escapades, chevauchant un pur-sang cheveux au vent, après rinçage nous quittons la douche pour le lit, qui bien que plus conventionnel reste plus confortable, je couche mon amour sur le dos et telle une Walkyrie je l’enfourche, cette fois c’est moi qui détient le pouvoir, il le sait et le veut ; je veux le faire jouir si fort qu’il crie, mais y arriverais-je je doute un quart de seconde, puis résolue et sûre de moi je ne doute plus, je ne suis pas sa femme pour rien !

Nos retrouvailles 5

16/04/2018

Éperdue de plaisir je m’accroche à ses longs cheveux qui cascadent sur ses épaules, et m’en sert comme de rênes pour guider cet étalon que je veux dompter. Ces coups de reins sont autant de ruades qui m’arrachent un cri tant son sexe immense pénètre en moi profondément et brutalement ! Je ne quitte pas pour autant cet incroyable matraque et la partie de rodéo me verra vainqueur. Je me rehausse sur les genoux, puis m’affale à nouveau d’avant en arrière comme une marionnette de chiffon, mes cheveux cascadent de tous côtés, la sueur ruisselle dans le bas de mon dos, des râles de jouissances s’échappent continuellement de ma bouche ouverte comme en quête d’un éternel baiser profond et chaud, les mains chaudes de mon amant sont ancrées dans les rondeurs de mes hanches et ses doigts accrochés en ma chair me déchirent, mais je ne le sens pas car tous mes sens sont axés sur l’orgasme que je sens monter en mes reins comme le soleil sur l’horizon… mon cœur va t’il tenir ? Je ne sais comment mes dents se trouvent figées en son cou, j’entends à peine son hurlement de douleur, il m’arrache de lui alors que ma jouissance atteint son paroxysme ! Je me débat et le frappe à coups de poings, il esquive et me gifle sévèrement. Je me retrouve assise sur le lit en pleurs ; il s’approche de moi et ses mains se font tendre sur mon dos alors que son souffle palpite en mon oreille : « Je te veux ! Tu es à moi ! » Malgré mon chagrin j’ai subitement à nouveau follement envie de lui, l’effet qu’il me fait toujours me tétanise je ne le comprends pas mais cela m’excite tant : ses caresses se font plus précises et en descendant en bas de ma courbure dorsale, je sens ses doigts agiles chercher le pourtour de mon anus alors que ses magnifiques yeux verts me fixent, mon ventre s’embrase, je me sens devenir fontaine et mon entrecuisse se mouille même du liquide précieux de mon désir infernal. Ce n’est pas sans une certaine ironie qu’il demande : « ouvre-moi ton anus pour que je prenne ton cul rond ! » Je rougis, non pas de sa demande mais de timidité face à cette envie bestiale que cette simple déclaration fait venir en moi, je me sens soudain affamé de ce colosse qui est encore dressé de tous ces 25 cm et que je veux engloutir par tous mes orifices dont le moins lisse me fait fantasmer. Je suis partagée entre honte et plaisir ; mais il n’y a pas de honte à avoir du plaisir ! Alors je me laisse aller et décide de jouir de l’instant présent et à venir. Ces pensées m’ont tant exciter que je ne sens même pas l’intrusion de son index dans mon anus, ce n’est que lorsqu’il le bouge en moi que je m’en aperçois, je ne dis rien je suis en extase sous l’effet que ce petit doigt provoque et j’imagine déjà l’énorme sexe que je caresse me pénétrer à son tour ; il constate : «  tu es ouverte comme une marguerite et mouillée comme la rosée ». Mon homme n’est pas un grand romantique, de telles phrases en sa bouches sont plus que rares, mais au moment où sont doigt est enfoncé dans mon anus cela me semble plus que dissonant ; et pourtant ce romantisme face à la sodomie à venir me va très bien car il contredit toutes les idées reçues sur le fait d’associer sodomie et brutalité, et mon homme qui est un maître en techniques de l’amour ne commettrait jamais l’impair de se montrer violent lors d’une préparation sodomie ! C’est donc en douceur qu’il entre en mon petit trou le majeure, et commence des va et vient qui écarte le passage pour le maître ; une fois bien lubrifiée, il pose les premières phalanges à l’entrée et écarte les parois au maximum et enfile alors l’annulaire ; je crie sous la douleur instantanée, mais aussitôt il se met à exécuter une « danse » utilisant ses doigts à la fois pour écarter, caresser, appuyer ; je ne pensais pas que l’on puisse mouiller autant du cul que de la chatte j’en ai la preuve en voyant le drap trempé ! Mon cœur bat autant que les roulements de tambour annonçant un grand événement et mon corps entier n’aspire plus qu’à ces sensations de plaisir intense qui le mettent en émoi. J’ondule telle la vague en la mer agitée, il me sourit et me couche sur le côté, se colle à moi, je sens son engin terrible dans le bas de mon dos et je frissonne un peu par crainte et beaucoup par désir ; il le sens et me rassure : « laisse la crainte en dehors, je vais te faire jouir comme jamais ! », il trouve toujours les mots qui font mouche et voilà je suis prête à l’accueillir… Il entre en moi en forçant un peu car son colosse est un « King size » passé le cap d’une très légère douleur un intense bouleversement se produit en moi, jamais un orgasme vaginal ne m’a provoqué une telle impression, un tel extase, il est difficile de décrire les sensations que je reçois à cet instant, je suis emplie non seulement de son sexe, mais également de lui, de son amour de sa douceur, de son expérience. Il m’attache à lui en passant son bras autour de mon ventre et m’attire à chaque fois qu’il pénètre, lorsqu’il ressort il pousse sur ma fesse de l’autre main. Il commence tout en douceur se retirant presque en entier de moi pour revenir au plus profond, le plaisir est tel que je me retrouve à nouveau en larmes mais cette fois de joie, mon anus n’est plus qu’un salon de plaisir et je sais ne vouloir rien d’autre en ces instants de pâmoison. Lorsque son rythme s’accélère des mots et des phrases triviaux me viennent à l’esprit (Oh ! Oui prends mon cul je veux être ta salope et jouir de ton immense bite !) Mais je n’ose les exprimer craignant de le froisser et d’abolir le charme, je déchire le drap sous un orgasme gigantesque qui m’arrache un cri long et rauque, il stoppe un instant, me caresse les cheveux en me disant « je t’aime » à plusieurs reprises, puis reprend plus vite et plus fort ; je ne vois plus rien, n’entends plus rien je ressens juste un immense orgasme puis plus rien. J’ai l’impression de l’entendre crier, mais est-ce la réalité ? Je flotte comme si j’avais trop bu, je n’arrive pas à parler moi qui suis une bavarde inconditionnelle, je reste prostrée un sourire béat sur les lèvres, il m’interroge : «  Tu vas bien mon ange ? » Je ne peux que lui rendre son sourire car les mots sont inutiles.

Saveurs paysannes 1

23/04/2018

Le vrombissement caractéristique du tracteur s’approchant de la maison sorti Jeanne de sa torpeur. Elle courut chercher les œufs pour Gaston, l’agriculteur d’à côté avec lequel elle entretenait des relations de bon voisinage, troquant les œufs de ses poules contre le lait des vaches de Gaston. L’air de ce mois de juin était encore frais, pourtant Jeanne portait une robe légère sous laquelle elle était nue, la pointe des ses seins lourds transperçait le tissus de coton comme un appel et les yeux de Gaston ne pouvaient remonter sur le visage fin de Jeanne tant ils étaient éblouis par ses phares qui le sortait de ses habitudes d’avec sa femme, une bonne paysanne du coin avec laquelle l’acte sexuel se passait vite et dans le noir et si peu souvent qu’un rien affolait le pauvre homme. Ses seins attiraient ses yeux et invitaient ses mains tant qu’il en restait sans voix. Jeanne n’était certes pas d’une grande intelligence mais sentait lorsqu’elle ne déplaisait pas à un homme et voir ainsi le rouge envahir le visage de cet homme plus que rustique, les yeux fixés sur son corsage lui provoquaient des frissons de plaisir et d’un ton badin demande à Gaston quel temps il prévoyait pour le lendemain. Le pauvre homme a grand peine à se concentrer sur une question aussi simple, il répond en bafouillant qu’il n’en sait rien et s’en va précipitamment la tête baissée comme pris en flagrant délit de mauvaises pensées. Le jour suivant Jeanne se dirigeant vers la buanderie un panier de linge à bout de bras croise, de l’autre côté des barbelés qui séparent la ferme de Gaston de son terrain, celui-ci et lui envoie négligemment un bonjour amical sur un grand sourire auquel le terreux répond en bougonnant sans prendre la peine de lever les yeux sur Jeanne. Il faut dire qu’elle est belle Jeanne : Une taille grasse toutes en courbures, de longs cheveux bruns lui tombant sur les épaules, un sourire coquin, de magnifiques yeux bleus pâle. Elle sait que Gaston est un grand timide et, à vrai dire elle s’en moque car elle est déjà mariée à un homme qu’elle adore mais Gaston la fait fantasmer avec ses énormes mains calleuses, ses épaules de catcheur, son visage rougeaud et sa démarche de gorille. Aussi elle entreprend une séduction pour assouvir ses envies avec cet homme des cavernes. Le soir même elle croise à nouveau le camion de Gaston passant devant chez elle ; prétextant à son mari un conseil à quérir pour ses poules, elle fait stopper le camion du paysan en se plaçant devant.

Saveurs paysannes 2

30/04/2018

Elle est en chemise de nuit satin, elle a juste passé un peignoir par-dessus qui, comme par accident s’est ouvert lorsqu’elle a écarté les bras devant la camionnette pour la stopper. Le pauvre homme stoppe dans un coup de frein brusque, descend de son véhicule presque fâché : elle, ça l’excite ce ton bougon, cet air renfrogné cachant un cruel manque de sexe, elle lui tend une main fine qu’il engloutit dans la sienne sans oser la regarder : D’un ton câlin elle lui explique qu’elle rencontre des problèmes avec ses poules, qu’elles ne pondent plus, qu’elle est inquiète. Ignorant le piège, en homme simple il lui explique qu’elle libère ses volatiles trop tôt et que celles-ci pondent dans le foin de sa grange… La perche tendue n’est pas ignorée, elle lui demande si elle peut voir l’endroit où ses gallinacés ont pondu et le brave homme répond que c’est sans problème. Elle le suit donc à pied jusqu’à l’étable, le regarde caresser au passage le front bovin d’une Limousine (race de vache fauve). Lorsqu’il sont dans la grange, elle referme secrètement la porte d’un coup de pied, et, arrivant à ses côté pour voir le nid elle trébuche et se raccroche au vêtement rugueux de Gaston qui, d’un geste protecteur entoure sa taille de son bras de travailleur. Sous sa force elle manque suffoquer mais elle n’en fait montre car elle doit agir vite, ne pas lui laisser le temps de se reprendre : elle colle ses seins contre son torse attrapant sa main râpeuse qu’elle glisse d’un geste autoritaire entre ses cuisses. Sans la regarder l’homme empoigne la chair tendre de sa cuisse tout en la couchant sur la paille fraîche ; son cœur s’affole elle vit son fantasme et la sensation est horriblement divine d’autant que son mari l’attend juste à côté ne se doutant de rien. Les doigts grossiers viennent fouiller son sexe déjà inondé, car, sous la chemise de satin elle ne portait que son parfum, elle enfouit son visage dans la toile bleue du veston, au creux de l’épaule de l’homme pour ne pas crier. Il l’ouvre si fort qu’elle en a mal mais ça la fait jouir tant les sensations sont brutales. Un sein a bondi hors de son enveloppe satinée et aussitôt il le tête goulûment déclanchant cette fois les cris de Jeanne. Il relève la tête, semble surpris de la trouver là, se relève et lui dit qu’il est temps de rentrer la saluant d’un simple bonsoir. Jeanne attend quelques instants, encore sous le choc de l’émotion, calmant le rose de ses joues en regardant partir la camionnette du brave paysan. Elle se rajuste et retrouve son tendre époux qui lui sourit alors qu’elle franchit le seuil de leur maison.

Perle de plaisir
le 07/05/2018

Ses mains fébriles se battent avec les boutons de mon chemisier et les agrafes de mon soutien-gorge le font rager, je ris intérieurement pour ne pas le gêner, je fais tomber moi-même ma jupe à mes pieds, mes porte-jarretelles de dentelle blanche le font chavirer. Bien qu’étant anglais, je doute fortement qu’il ait le contrôle qui sied avec la nationalité… Il attaque à pleine main mon « riant bocage », me pousse sur la banquette lit, enlève son pantalon comme s’il avait le feu au cul et me présente une « tour » à côté de laquelle, celle de Toronto ferait pâle figure, j’aimerais engloutir ce fabuleux « building » mais il ne m’en laisse pas le temps, entrant sans visa dans les « Pays-Bas ». Je me sens d’un coup comme écartelée de l’intérieur et cela me coupe le souffle, d’autant qu’il démarre, en bon petit sportif, à cent à l’heure. Je doute qu’à ce rythme-là, il tienne longtemps la cadence mais j’avoue que ses coups de butoir ont un effet dilatatoire et humidifiant, signe extérieur du plaisir intérieur. Je sens que je vais passer quelques jours forts agréables… Il s’acharne avec régularité et à la crispation de ses zygomatiques, j’en conclus que le « milk-shake » va être servi ; d’un coup de rein, je l’expulse. Il termine manuellement sur mon ventre. Le tout n’a pas duré une demi-heure. Mais quelques orgasmes furent tout de même au rendez-vous.

Pain

14/05/2018

N'as-tu jamais goûté à l’élasticité de la mie de ce pain sucré et chaud qui respire encore le four ? Plante tes dents carnivores dans cette chair blanche et tendre, et ressens le frisson qui monte de tes reins accompagné d'une fine couche électrique. Vois ce pain, fais-le quotidien, enivre-toi de son arôme, plonge tes doigts dans la mie souple, porte à tes lèvres le craquant qui l'enrobe comme un vêtement de style. Décuple tes sens, renifle tel un animal à l’affût, la moindre parcelle, offerte comme une étoile tombée dans ta main qui laisse fondre l'or dans ton corps. Imagine cette plage dorée, étends-toi dessus afin que chaque grains de sable s'insinue en toi pour mieux t'aimer. De grains de sable en épis de céréales, qui lorsqu'ils se fondent dans l'eau deviennent onctuosité parfaite, atteignant le faite dans la chaleur du four : la fusion est un mot bien faible pour exprimer le phénix du plaisir.

Bain 

Le 21/05/2018

 

Un pied fend la mousse qui s'écarte pour laisser admirer un espace clair et pur où se mirent déjà quelques fripons orteils hésitant devant la buée chaude qui s'échappe en volutes. Finalement le mollet vient tremper dans la chaleur douce et savonneuse, suivi de la finesse d'une jambe vite happée par la mousse vorace. Lorsque deux fesses rondes et charnues effleurent les nuages, l'écume semble rétrécir, se ramollir pour engloutir ce popotin qui la fend sans regret, pour jouir pleinement des vaguelettes qui viennent le frapper par saccades embaumées. Quelques lueurs de chandelles fabriquent des fantômes sensuels aux aguets du charmant spectacle qu'offrent deux seins généreux en jouant avec les bulles. La nuque tendre gît sur un coussin de coton blanc, plusieurs coccinelles s'échappent des mains gracieuses pour apparaître et disparaître aux grés des flots telles des danseuses. Que font-elles dans les profondeurs où se cachent tant de trésors ? En ont-elle la clé ou simplement cherchent-elles par quelque caresse sulfureuse à en décoder l'entrée ? Les petits fantômes sont en joie, il flotte une harmonie de soupirs et de senteurs de douceur et de désirs. Le temps semble songeur devant ce corps abandonné au plaisir de l'instant, il reprendra sa course lorsque le plaisir aura atteint son faite et que les heures conteront une autre histoire.

L'escalier

le 28/05/2018

Le grenier n’attirerait sans doute pas mon attention, s'il ne fallait pour atteindre son endroit monter des escaliers pentus. Combien de fois n'ai-je pas demandé à la bonne, d'aller quérir dans cet antre d'antiquités, quelques babioles inutiles pour le simple plaisir de voir sa jupe danser contre ses mollets. Je la suis, soi-disant pour mieux la conseiller ou lui indiquer plus clairement mon choix, mais le spectacle de ce petit triangle de coton blanc qui joue à cache-cache sous le jupon de tulle, qui fait ce qu'il peut pour éclipser ce triangle à la convoitise, est un instant des plus jouissif dans ma vie de grand-père. À l'instant de franchir le dernier échelon, le jupon fripon n'est plus en mesure de masquer la petite culotte blanche qui transpire de promesses, que je ne peux hélas plus relever. Cependant je ne perds pas celui de contempler ; et chaque jour j'envoie Marion , Sylvie ou Germaine escalader les pentes de mon fantasme savoureux .

Jeux de mains

Le 04/06/2018

Quand nous étions enfants, ma mère, si elle me surprenait à me bagarrer, me répétait toujours : «jeu de mains jeu de vilains ! » Cette maxime, tant de fois répétée dans ma prime jeunesse m'a laissé quelques traces dans ma vie d'adulte ; il faut dire que j'ai toujours aimé les jeux de mains, qui sont l'anagramme des jeux d'amis ; depuis la paume chaude, jusqu'à feuille-cailloux-ciseaux. Depuis j'ai exercé ma dextérité dans tous les domaines ; peut-être pour contrer ma chère mère qui n'en reviendrait pas si elle savait que je suis ambidextre et que j'excelle au piano. J'aime à garder ces secret vis-à-vis de la seule femme qui restera mon amour à vie. Non pas que je n'aie pas des envies de couple et d'enfants, mais je n'aime pas l'idée d'enfermer une femme et deux libertés dans une formule administrative. Je préfère jouer avec elles et, bien entendu les jeux de mains sont à l'honneur : mes doigts frivoles savent donner à chaque femme, les sensations qu'elle attendent. Le point G n'est rien lorsqu'on connaît la mécanique du corps féminin. Une nuque effleurée avec doigté en fermant un collier de perles, est un instant fabuleusement érotique, une descente en surf le long de la chute de reins peut offrir un frisson fabuleux, un attouchement dans le bas du dos en pressant légèrement le pouce et l'index provoque avec sûreté l'émoi, un cheveu rebelle remis en place derrière l'oreille avec délicatesse fait fondre la plus tigresse. Mais je ne vais pas vous dévoiler tous mes trucs, il faut être un vrai gigolo pour ces jeux de vilains.

Les amies de mes amies

11/06/2018

C'était un soir d'orage, un de ces soirs d'été qui ressemblent fort à l'automne ; nous étions une bande de potes au bal à draguer les filles et boire de la bière. De mon côté boire n'était pas mon truc, et ma nature timide m'empêchait de draguer aussi ouvertement que mes amis, c'est sans doute pourquoi je jouais le plus souvent au confident avec ces demoiselles, qui, lorsqu'elles s'étaient lassées pour un instant ou à jamais de leur « fiancé », venaient déverser leur peine dans mon cœur d’artichaut. Amélia était une nature campagnarde : les joues aussi rondes que son fessier et la joie de vivre chevillée au corps, elle pensait fréquemment en termes érotiques, peignant la vie de couleurs chatoyantes et provocatrices ; cependant, elle était la compagne de mon meilleur ami Didier.... ce soir-là l'orage ne grondait pas seulement dans le ciel, ils s'étaient disputés et avaient finalement rompu tel un coup de tonnerre dans leur histoire passionnée. Comme de bien entendu Amélie me rejoignit pour me confier son désarroi : elle se plaignit de l'inconséquence de celui qu'elle aimait et combien il était de mauvaise foi... je l'emmenai vider sa rancune quelques mètres plus loin de la foule. Comme l'orage déversait maintenant des trombes d'eau, nous abritâmes nos corps trempés dans une sorte de grange ; elle pleura amèrement contre mon torse, comme si la pluie n'avait pas suffit à me mouiller ; mais ses larmes chaudes, au contraire des gouttes froides de la pluie, éveillèrent en moi le démon de la luxure qui ne dormait jamais que d'un œil ; je sais que le lutin coquin l'habitait aussi, alors je soulevai son menton encore tremblant et déposai sur ses lèvres humides un fougueux baiser ; elle y répondit en glissant une langue chaude et experte entre mes dents, allant à la rencontre de mon désir. Je n'étais pas plus expert dans la drague que dans le sexe, mais je comptais sur mon diablotin facétieux pour prendre les rênes dans l'art de la jouissance. Ce dernier d'ailleurs ne s'en laissait pas compter, car loin d'être le timide que je suis, il assure comme un maître et guide ma compagne dans les chemins de la luxure en prenant ses voies offertes. La paille s'en ressent encore de nos corps chauds s'ébattant dans la liesse d'une union exclusivement charnelle. Ses seins lourds s'offraient à ma bouche gourmande comme un praliné de Pâques, et les gémissement rauques de la belle traversaient la bourrasque comme des rayons incandescents. J'aimais son cul rebondi qui tressaillait sous les coups de mon énorme sexe érigé tel l'obélisque, le voir entrer et ressortir de ce cul blanc me rappelle encore aujourd'hui des images heureuses. Sa jouissance fut étouffée par le tonnerre qui n'appréciait pas la concurrence.

 

J'ai souvent revu Amélie, puisque j'ai été le compagnon fidèle de sa meilleure amie.. et Didier est resté mon meilleur ami lui aussi. Après tout, les amies de mes amies...

Un rôdeur

18/06/2018

C'est une nuit sans lune, une de ces nuits noires où Marianne ne dort pas sereinement ; un bruit étrange l'attire dans la cuisine au rez-de-chaussée. Elle enfile ses mules, revêt sa robe de chambre sur sa chemise de nuit et s'apprête à descendre l'escalier qui mène au seuil. Son cœur bar la chamade, ses mains tremblent légèrement et sa démarche est loin d'être assurée. Elle s’agrippe à la rampe de l'escalier, heureusement aucune marche ne grince et le tapis, dont elle a recouvert les marches, feutre tous les bruits. Elle pousse délicatement la porte de la cuisine et aperçoit une ombre penchée sur l'évier... que faire ? Elle se rappelle qu'elle cache dans le tiroir de l'entrée un petit canif, elle ouvre le meuble sans bruit et s'en saisit, puis s'en retourne à la cuisine bien décidée à ne pas se laisser piller. Alors qu'elle frôle les murs pour ne pas se faire voir, une main vigoureuse attrape son bras, la fait tourner sur elle-même et la plaque contre le frigo. Elle sent un souffle chaud et rapide dans ses cheveux. L'agresseur a joint ses deux mains dans une seule des siennes , et de l'autre il étouffe un sein qui palpite entre ses doigts noueux, comme un moineau dans son nid en plein hiver. Le souffle court, elle n'ose pas crier, elle ne bouge que peu pour ne pas attiser le désir de l'homme qui se fait pressant entre ses fesses. Elle sent cet engin droit et dur remonter le long de son fessier et redescendre comme à la recherche de la porte d'entrée ; elle en tremble à la fois de peur et d'excitation... il le ressent, remonte la chemise de satin le long des cuisses de sa victime, lâche le sein, vient plaquer la chaleur de sa paume sur le velours chaud de son entre-cuisses. Dans un geste leste, il délivre son sexe qu'il enfouit profondément d'un seul coup dans la tirelire aux plaisir. Elle crie et se tord, mais la main la tient fermement :

— Tu peux crier, j'aime ça.

La voix est douce et tendre, elle lui semble familière... soudain un éblouissement la saisit, elle hurle et coule entre les bras de celui qu'elle aime.

Une fois la lumière allumée elle se jette dans les bras de son fiancé, qui lui a fait la peur de sa vie et en même temps offert l'orgasme le plus puissant qu'elle ait connu.

— Alors comme ça mademoiselle s'offre au premier cambrioleur venu ?

Elle sourit un instant et répond que le hasard n'existe pas et qu'elle n'oubliera jamais l'odeur de celui qu'elle aime.

Un tour au marché

25/06/2018

Comme chaque mercredi matin je me rends sur la place du marché pour faire le plein de fruits et légumes érotiques ; vous pensez sans doute que je me suis trompé dans l'orthographe du mot... et bien non, j'ai bien dit fruits et légumes érotiques et je maintiens : je vais commencer par des belles tomates rouges ; l'embarras de Marguerite lorsque, pour la première fois, j'ai effleuré ses bas de soie, lui est monté si vite aux joues, et cette délicieuse rougeur s'est accentuée lors de nos ébats. Je choisis également un concombre de belle taille : Fabienne avait une bouche de boa lorsqu'elle m'avalait, centimètre par centimètre, le laissant couler entre ses lèvres peinte en rose, l'aspirant jusqu'à en extraire le jus au fond de sa gorge. Je choisis de belles olives fourrées au piment : quel exercice de style, que de parvenir du bout de la langue, à extraire le petit piment qui guigne entre les rebords tendres du fruit juteux, il faut tenter d'introduire la pointe de sa langue dans les plus petits interstices afin de provoquer une remontée d'épice, puis de l'attraper doucement entre les dents pour le croquer très légèrement afin de la faire capituler. Deux melons bien ronds me tentent : Je me suis fait skieur hors pistes pour descendre les pistes raides de ses fesses rebondies, puis explorateur pour trouver l'entrée de la grotte et enfin spéléologue afin de découvrir la salle merveilleuse où le plaisir atteint son faite. Enfin je n'hésite pas face aux pommes jaunes et odorantes qui m’enivrent les sens : soutenues par un balcon de dentelles noires, je me suis fait Roméo pour leur chanter la sérénade, j'ai hissé les voiles blanches pour conquérir leur posture, j'ai pleuré en eux, enfoui mon désir entre leurs rondeurs, goûté à leur délicieux parfum qui reste mon premier besoin et mon dernier désir.

Distraction

02/07/2018

Alors que nous revenions de faire les boutiques, Cécile et moi bavardions de tout et de rien, enfin je devrais plutôt dire Cécile bavardait , car avec une telle jacasse, peu de possibilité de placer une réplique ; enfin toute à ma patience de l'entendre me raconter pourquoi le bleu qu'elle aimait tant n’allait pas à son teint, que son grand fils flirtait avec une sorte de punk, ou que son époux, une fois à la maison, avait pour épouse sa télévision, je fus éblouie, un quart de seconde, par le plus joli cul qu'il m'ait été donnée de voir ! Pourtant des culs j'en ai vu passé et même caressés ; il est vrai que passé la cinquantaine mes actes ses sont espacés, ma vigueur sexuelle a été renvoyée aux Calendes grecques, ce qui ne m'empêche pas d'avoir l'appétit toujours aussi vorace, ainsi que l’œil averti ; Un cul comme celui qui se dresse sans complexe dans un pantalon de toile écru, m'invite au tactile, toutefois je sais refréner mes pulsions, je ne peux en aucun cas manquer de respect à un homme qui possède de si belles fesses.

— alors qu'est-ce que t'en dis ? Cécile coupe ma rêverie assez sèchement avec une question à laquelle je ne saurais répondre, et pour cause...

Je lui renvoie un regard assassin qui la cloue sur place. Comment expliquer à cette chère amie qui n'a connu que la position du missionnaire avec son mari, et ce depuis trente ans, la libido déchaînée qu'est la mienne ? Comment me sortir de cette situation ? Si je dis que je ne me sens pas bien, elle me proposera de me reposer chez elle, elle sifflera un taxi, ou m'emmènera droit à l'hôpital ; si je dis penser à autre chose elle voudra des explications, non le meilleur moyen de fantasmer en paix est de l'éloigner au plus vite.

Je fais mine de perdre l'équilibre, m'accroche à son sac à main, dans le même geste je confisque prestement son portefeuille que je glisse dans mon propre sac.

  • Désolée ma chérie je suis morte de fatigue, et si on rentrait ? As-tu de quoi payer le taxi ?

  • Je pense oui, je suis navrée que tu te sentes si fatiguée, j'aurais bien fait encore un ou deux magasins...

  • Vérifie tout de même je n'ai plus assez quant à moi.

Cécile ouvre son sac et fouille dedans frénétiquement ; pendant ce temps, je fixe avec ravissement la belle paire de melons qui stagne sur le trottoir ; dommage qu'elle ne soient pas à louer...

  • Mon porte-monnaie, j'ai perdu mon porte-monnaie !

  • Calme-toi je suis sûre qu'il y a une explication, peut-être l'as-tu oublié dans la dernière boutique où nous sommes allées ?

  • Mais oui, tu as raison c'est sûrement ça, allons-y !

  • Excuse-moi ma belle mais je suis éreintée, je vais t'attendre au café ici, au coin.

Le stratagème a fonctionné, je ne suis pas fière de moi, mais ce joli cul pommelé valait bien ça.La fine toile moule à la perfection un contour qui offre des promesses alléchantes... Je devine comme il doit être doux, lisse et rebondi, j'imagine qu'il supporte crânement une chute de reins encourageante, et que l'envers vaut l'endroit, en exposant un cucurbitacée, droit sortit d'une culture bio-dynamique. Une fine toison enrichi le plus bel apanage de l'homme, qui se relaxe sur des cuisses fuselées, musclées sans l'être trop, un genou franc tend un mollet parfaitement aligné et se termine dans le pied digne de Toutankhamon. Son ventre doit être tendre sans devenir bedonnant, on doit pouvoir y reposer sa tête avant et après. Il me semble sentir ses mains longilignes parcourir mon cuir chevelu enserrant mes longs cheveux dans une poigne sensuelle alors que je goûte au légume biologique. Lorsqu'il m'enserre je ressens les pectoraux jouer à chat sous son maillot de coton et je m'abandonne à l'érotisme en caressant les sublimes fesses...

  • Je ne l'ai pas retrouvé... figures-toi que j'ai fais plus de cinq boutiques et rien !

Je redescends de mon nuage tout en voyant s'éloigner à regret les fesses sublimes.

  • ne t'en fais pas, j'ai oublié que c'est moi qui l'avais, tu me l'avais confié pour éviter trop de tentations, tu te connais, lorsque la frénésie d'achat te prend ?

  • Ouf ! Merci je ne sais pas me retenir, heureusement que tu es là.

Pauvre Cécile, tout ça pour une paire de fesses !

A l'abordage !

11/02/2018

On m'a très souvent parlé de ces sirènes qui attirent les hommes en les soumettant à leur charme, pour en faire leurs serviteurs à tout jamais, sur une île perdue, où tous les plaisirs sont servis chaque jours en abondance : nectar des Dieux, entremets les plus fins, musiques raffinées, et bien sûr, courtoisies diverses. En contrepartie, ces dames ne demandent que votre soumissions à leurs désirs. Parfois, en fermant les yeux, j'ai imaginé ce paradis à double tranchant, mais aujourd'hui que je me retrouve à son seuil, j'hésite... le soleil joue sur sa peau à multiplier les luminescences, tandis que quelques ombres façonnent des formes irréalistes, que mon jeune esprit transfigure en merveilles. Ses dents de perle m'offre un sourire si naturel qu'il ne peut y avoir de fourberie derrière. Je suis statufié d'émerveillement ! Vais-je moi aussi être transformé en esclave sur une île de plaisir, si je succombe ? Cependant comment dire non à cette harmonie ? Comment refuser un corps créé par Vénus elle-même ? Comme rester de marbre en écoutant la voix mélodieuse me dire : «  viens me rejoindre » ? Déjà mon corps cède et la passion fait décoller la fusée de mon désir jusqu'au étoiles ; mais il me reste ma raison, cette voix qui tient encore face à la tempête des sentiments, cette barrière qui m'empêche de sombrer dans le flux de la luxure. Je tente bien encore, armé de ce soutien, de faire face et de tenir bon, mais une main de jade emprisonne la mienne et y incruste un sein aussi doux que l'abricot de l’Éden. Ça y est ! Le barrage vient de céder, je ne contrôle plus rien et ma raison s'est enfuie sous la bourrasque qui m'assaille, il ne me reste qu’à décréter : « à l'abordage ! »

Secret d'alcôve

16/07/2018

De la fenêtre secrète, je découvre les dessous affriolants de ma sœur : le long de ses cuisses blanches coule une culotte de coton ornée de petits myosotis, elle choit sur le dallage comme un petit parasol de pissenlit, vaporeux comme la brise de printemps. Je vois son ventre abricot et la légère courbure de ses reins : quelle est jolie ma sœur ! Le soir, sous mes draps complices, je repense à ses rondeurs et m'endort apaisé. Quelques fois, lorsque je glisse un œil complice dans l'interstice de la serrure, je crains que ma mère ou un autre membre de ma famille ne me surprenne dans une position peu glorieuse ; mais j'ai déjà la parade à ça : non je n'épiais pas, j'ai perdu ma lentille sur le sol, et puis ça fait une heure que ma sœur est dans la salle de bains... J'ai la chance d'être myope.

 

Le match a été rude, mais la sueur qui coule de mon front et le long de ma colonne vertébrale ne vient pas de l'effort que j'ai fourni durant les nonante minutes de la rencontre. Une fois de plus, j'ai vissé mon œil à la serrure des vestiaires des filles. Qu'est-ce qui me pousse à la concupiscence ? Quelle perversion m'habite de m'immiscer par le petit trou pour voir les lingeries féminines ? Et si tout simplement j'aimais ça, elles ne savent pas que je suis là, que je les observe, la dentelle rouge d'un soutien-gorge surgit sur le banc de bois à côté de la serviette blanche encore humide ; les petits bonnets laissent naître la pensée de seins ronds à peine éclos. Ma serviette nouée à la taille se tend aux visions que mon imaginaire comble. Elles ne savent pas...

 

Elle, ma nouvelle voisine, et également camarade de classe, semble me narguer à coup de sourires et de déhanchements. Me prend-elle pour un idiot de rester là complètement ébahi, les bras ballants devant sa beauté insolente ? J'aimerais pouvoir lui dire bonjour, seulement lorsque je la vois, mes cordes vocales se bloquent et mon esprit refuse de fonctionner. Je sais pourtant combien elle est belle, chaque soir alors qu'elle se change, j'inspecte entre deux lamelles de ses volets, tapis dans les bosquets, son déshabillage : bien sûr, le jeans serré qu'elle descend avec peine le long de ses cuisses bronzées, n'est pas aussi affriolant que ces jolies robes à fleurs que portaient ma sœur, pourtant le petit brésilien bleu ciel ou rose pâle est bien féminin. Il contourne une taille plus large que la moyenne et cependant si sensuelle. Ma vision, comme lorsque j'épiais ma sœur, se cantonne aux jambes et au fessier ; je défie quiconque d'avoir jamais eu plus beau paysage pour nourrir ses rêves. Je tremble qu'elle ne me découvre derrière la faille où, coupable, je l'ai pour moi seul.

 

Étendue sur le lit en costume d'Eve, ma femme s'éveille. Jamais je ne lui ai avoué avoir violé son intimité entre les lamelles de ses stores. Là, à l'abri de tous, j'ai conservé mes secrets intimes, là, elle restera pour moi à tout jamais. Elle ne sait pas.

 

Ce matin, un besoin urgent, je cours aux toilettes et bute contre mon fils Tomy courbé en deux. Il n'est pas myope hélas.

Saints seins

23/07/2018

Assis sur un banc dans le square, j'assistai au charmant spectacle d'une mère qui allaitait son bébé : un sein rond et généreux tombait comme un fruit majestueux dans la bouche du tout petit, la tétine rose pâle qu'il suçait avec délice lui apportait le nectar divin qui allait faire de lui un homme. Pas étonnant que bien des années plus tard, les hommes subliment les seins des femmes ; ce fut leur premier bonheur, leur première sécurité, leur première couche moelleuse, et lorsqu'il rendent hommage aux dames, c'est avec ravissement et délicatesse qu 'ils entreprennent de glorifier leur plus beau souvenir. Ces montagnes laiteuses, aux douces pentes accueillent en leur faite de charmants gîtes où l'on peut se restaurer en abondance dans les premiers émois de nos vies, qui nous offrent les frissons prépubères de l'adolescence lors de notre initiation, qui nous tentent en décolletés vertigineux sur la piste de notre libido d'homme, dont on raffole encore au seuil  d'une vieillesse qui ne compte plus lorsqu'on aime. Femmes, ne cachez jamais ce sein que je voudrais voir plus en encore, dont je veux rendre gloire aujourd'hui et pour toujours.

ELLE

30/07/2018

Oserais-je parler de ses seins moelleux comme de l'oreiller de mon enfance, qui cachait mes plus grandes frayeurs ? Vais-je m'armer de ce courage que trouvent les chevaliers au plus profond de leur dévotion, pour affronter leurs adversaires en duel pour une belle, afin de porter aux nues son fessier dodu ? Prendrais-je les rennes de ce vaillant personnage qui apporte des jouets par milliers, afin d'attraper la quintessence du galbe de ses jambes ? Vais-je affronter le censure parce que je glorifie son orchidée qui n'attend que mon dard pour la polliniser ? Oui , je suis prêt à tout subir, à tout endurer, pour un seul de ses baisers.

Comptines

06/08/2018

C'est la mère Michelle qui a perdu sa chatte

Dans le lit du père Lustucru qui lui a répondu

Allez la mère Michelle encore une p'tite sonate !

 

Au clair de la lune, mon ami Pierrot,

Prête-moi ta plume pour un chouette porno

Mon orchidée est fanée, je n'ai plus le feu

Ouvre-moi ta porte pour l'amour audacieux

 

Une souris leste qui faisait le trottoir,

Je l’attrape par la queue,

Je la propose à ces messieurs,

Ces messieurs me disent,

Mettez là dans un studio,

Mettez là dans un boulot,

Ça fera une bourgeoise notoire.

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